Vacances à PLOUARZEL ?

Vous regardez où partir cet été ?

Vous ne voulez pas partir trop loin ?

Pourquoi pas la Bretagne ?

Plouarzel est un bourg qui se situe dans le département du Finistère et qui compte 3700 habitants pour 42,83 km².

C’est un endroit idéal pour les amoureux de la nature…

Les incontournables à visiter à Plouarzel sont :

  1. Le phare du Trézien

Du haut de ses 37,20 mètres, le phare de Trezien éclaire le large jusqu’à 32 km.

Érigé en 1894, il se dresse à 500 m du rivage.

La tour est tronconique et est peinte en blanc du côté de la mer pour servir d’amer.

Prenez votre temps pour gravir les 182 marches de l’escalier qui se faufile dans la tour de maçonnerie en pierres de taille en granit, provenant de l’Aber Ildut.

Il vous donnera accès à un formidable panorama.

Il émet une lumière blanche toutes les 3 secondes.

Depuis 1944, il se dit qu’un obus est enfoui au pied du phare de Trézien.

Le doute persiste encore aujourd’hui mais il est certain que la tourelle a échappé de peu à la destruction cette année-là.

L’adresse est : route du Phare, 132.

Le prix d’entrée est : gratuit pour les – de 5 ans, 2,50 € pour les 5 – 11 ans et 5 € à partir de 12 ans.

2. La pointe de Corsen

C’est la pointe la plus occidentale de la France métropolitaine en dehors des îles du Ponant.

Elle délimite théoriquement la Manche de l’Océan Atlantique.

Du sud au nord, vous y découvrirez un panorama sur la mer d’Iroise : les phares, les feux, l’archipel de Molène et l’île d’Ouessant.

Une table d’orientation permet de se repérer (des panneaux indiquent la direction de Paris… et de New York, à 5 375 km).

De nombreuses ballades sont possibles sur le sentier côtier faisant 12,20 km et longeant la mer.

L’entrée est gratuite pour tout le monde.

3. Le menhir de Kerloas

Datant d’environ 4000 ans, le menhir de Kerloas (bossu en breton) est, jusqu’à preuve du contraire, le plus haut mégalithe actuellement debout au monde.

Sa hauteur au-dessus du sol naturel est de 9,50 m.

Cependant, la hauteur originelle de ce monolithe était bien plus importante et devait dépasser les 10 m.

En effet, au XVIIIème siècle, il fut victime de la foudre qui en tronqua la partie sommitale et les principaux morceaux qui gisaient à son pied furent utilisés, l’un pour la fabrication d’une auge, l’autre comme pierre d’entrée de champ.

La circonférence du menhir, au niveau du sol, est de 6,20 m ; à 1,20 m de hauteur elle est de 6,70 m ; à 3,65 m elle est de 6,96 m, puis la pierre devient plus fine ; à 5 m, la circonférence est de 6,45 m et à 6 m elle passe à 5,95 m.

Le poids du menhir est estimé à 150 tonnes.

Il est surnommé le bossu, à cause de deux bosses qui se situent de part et d’autre du menhir.

Les deux saillies d’une trentaine de centimètres, étaient jadis l’objet d’un rite de fécondité.

Les nouveaux mariés venaient nus se frotter le ventre contre les bosses du menhir, la femme d’un côté, le mari de l’autre.

L’homme était certain d’avoir une descendance mâle, la femme de gouverner son époux à sa guise.

En 1911, Guénin rapporte également que le mégalithe était réputé avoir un pouvoir de guérison et que des malades venaient secrètement se frotter aux bosses du menhir dans l’espoir d’être guéris.

Ce même auteur nous apprend aussi que c’est une « bonne femme » qui l’apporta dans son tablier…

D’autres personnes l’attribuent à Gargantua qui le mit en place ainsi que tous les blocs de granit qui parsèment les champs de Plouarzel, pour se venger des habitants de la paroisse car ils ne lui avaient donné à manger que de la bouillie.

La légende dit aussi qu’un trésor serait caché, visible uniquement pendant la nuit de Noël.

Cette légende dit qu’au premier coup de minuit les menhirs couraient s’abreuver à l’océan.

Mais, lorsque sonnait le douzième coup, ils avaient déjà repris leur place, stoïques, immobiles, insensibles aux attaques du temps.

Et malheur aux imprudents qui, éblouis par les richesses dévoilées, avaient oublié l’heure; ils étaient écrasés…

Il est classé Monument historique depuis le 25 septembre 1883.

L’entrée est gratuite pour tout le monde.

4. La chapelle Saint-Eloi

Cette chapelle est située dans un cadre idyllique qui domine l’Aber-Ildut.

Il y a là une source, un calvaire et la chapelle elle-même dont le mur-clocher est flanqué d’un abri à offrandes doté d’une table et d’un banc en granite.

L’édifice date du XIXe siècle, mais il a remplacé une ancienne construction du XVIe.

Située à l’origine dans une propriété privée, elle a été donnée à la Fabrique en 1837. En 1855, c’est la fontaine qui fit l’objet d’un don analogue.

A l’entrée du site, le panneau apposé par la Communauté de communes indique que ce lieu est dédié à Saint Eloi, protecteur des chevaux.

Et en effet, la statue de Saint Eloi trône sur la façade de l’édifice, au-dessus du portail.

Coiffé d’une mitre d’évêque, le prélat tient en ses mains la pince et le marteau, attributs usuels d’un maréchal-ferrant.

Chaque année, le dernier dimanche de juin, le pardon des chevaux attire à la chapelle St-Eloi de nombreux fidèles.

Devant l’assistance, chevaux et cavaliers doivent effectuer plusieurs tours de la chapelle et leur propriétaire déposer une offrande dans l’aubette de la façade.

Puis ils se rendent à la source où les chevaux reçoivent sur le col et sur la croupe une écuelle de son eau.

Enfin ils doivent effectuer saut de Saint Alar par-dessus le ruisseau.

Alors que pour un humain ce franchissement s’effectue aisément d’un seul pas, il n’est pas évident pour le cheval qui doit effectuer ce bond.

Sainte Brigitte, à laquelle est dédiée cette fontaine, attribue, paraît-il, une généreuse descendance aux montures ayant triomphalement accompli leur saut.

Et grâce aux pardons annuels, il est réconfortant de voir que cette tradition, qui puise ses racines dans la nuit des temps, perdure encore de nos jours de manière bien vivante.

L’entrée est gratuite pour tout le monde.

5. Les carrières de l’Aber Ildut

Plusieurs panneaux explicatifs vous feront découvrir les carrières de granit le long de l’aber Ildut, la vie des hommes à cette époque, les outils et le travail du granit…

L’actuelle maison en ruine abritait une forge au rez-de-chaussée, où l’on confectionnait et réparait les outils de taille, ainsi que des bureaux à l’étage.

Les carriers exploitaient à l’arrière le versant du plateau descendant vers l’Aber Ildut, le long d’un front de taille formant une falaise d’une dizaine de mètres de hauteur.

Les pierres débitées et taillées sur place sous un hangar étaient ensuite transportées par voie maritime grâce au quai qui fait face à la maison en ruine.

De nombreuses gabarres à voiles de la région ont effectué ainsi pendant des années le transport du granite des carrières avoisinantes vers Brest ainsi que vers les ports de Bordeaux, Cherbourg, Le Havre, Rouen, Paris et Dunkerque.

Pendant la seule année 1905, on a dénombré 1215 navires dans le port de l’Aber-Ildut, qui ont chargé 45468 tonnes de granite.

Cette roche a aussi servi à la construction des quais de Londres. Elle fut un moteur pour toute l’économie locale pendant plusieurs siècles.

L’adresse est : Kerglonou.

L’entrée est gratuite pour tout le monde.

Sans oublier :

  • Le Guilliguy
  • La Chapelle Saint-Yves
  • L’Eglise Notre-Dame de Trézien
  • L’Eglise Saint-Arzel
  • Le colombier de Lanhalla
  • Le port de l’Aber Ildut
  • Le port de Lanildut
  • Le phare Saint-Mathieu
  • Le phare de Kermovan
  • La plage de Porsévigné
  • La plage de Porsman

De quoi passer de belles vacances !

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